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Photo |
Adresse |
41 bis rue Petit, 75019 PARIS
Granneslia 2, 6 4044 HAFRSFJORD, STAVANGER, Norvège |
Téléphone* |
01 42 41 75 49 (France)
00 47 51 64 50 67 (Norvège)
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E-Mail |
faurouxemm@yahoo.fr |
Discipline |
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Grade* et dernière fonction à l'IRD |
Chercheur |
Langues (l, p, e) |
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Espagnol (lpe) anglai (lp) |
Pays d'affectation |
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MG, EC |
Autres pays bien connus |
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GN, océan indien |
Compétences mobilisables |
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Anthropologie, interface entre sociétés villageoises et projets de développement, formation |
Activités en cours |
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Consultance
pour l’AFD et le GRET à Madagascar ; la Banque mondiale ;
thèse en cours. Enseignement à Bordeaux III et Tuléar
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Rubrique personelle |
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Nouvelles en octobre 2007:
Je démarre une étude de 4 mois Madagascar sur les guichets fonciers (sept 07)
J'ai monté un petit bureau d'étude, opérant à Madagscar sous le nom de
"A+" ("Approche pluridisciplinaire d'une unité sociale"). Ce nom est
une référence à un petit bouquin de méthodologie publié par le GRET (E.
Fauroux, "Comprendre une société rurale" Paris, GRET 2005). Il n'y a
rien de très original dans cette méthode sinon qu'on n'utilise pas les
questionnaires et très peu les questions directes. On privilégie
l'observation et la participation directe aux opérations décrites et
c'est aussi pluridisciplinaire que possible selon le thème à traiter.
En fait cettte méthodo marche très bien à Mada et nous avons reçu
beaucoup de commandes. La plus récente est un contrat de 4 mois pour
caractériser, les difficultés qui pourraient appaaraître sur le terrain
avec la mise en oeuvre des guichets fonciers,
L'autre face de mon travail actuel est la mise au point définitive d'un
gros bouquin synthétique "Les structures micro-locales du pouvoir dans
l'Ouest et le Sud-ouest malgaches", travail entrepris depuis bien
longtemps. Il ne me manque, pour être complet, que les résultats de
cette enquête.
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Emmanuel Fauroux est décédé le 31/01/2020 à Villefranche de Rouergue.
Je viens d’apprendre le décès de notre collègue Emmanuel FAUROUX.
Par ce petit message, je transmets toutes mes condoléances à la famille
et à ses proches, en leur disant combien j’ai apprécié Emmanuel lorsque
je l’ai un peu connu à Madagascar.
J’ai le souvenir d’un homme passionnant à écouter qui avait beaucoup
d’humour et d’une grande gentillesse. C’était en 2005-2008. J’avais été
affecté à Madagascar par l’IRD et parmi mes activités, j’avais un
projet d’ouvrage sur l’histoire des recherches Orstom-IRD et
partenaires à Madagascar. Ce projet mené en co-édition scientifique
avec Frédéric Sandron a été publié aux éditions IRD .
C’est à cette occasion que j’ai pas mal côtoyé Emmanuel, puisque nous
lui avions demandé d’écrire le chapitre « Anthropologie » pour
l’ouvrage cité. Très beau chapitre, très documenté qui montre combien
Emmanuel connaissait non seulement le Madagascar d’aujourd’hui mais
celui d’hier. Il était lui-même spécialiste de l’Ouest malgache et des
discussions que nous avions, j’ai cru comprendre qu’il avait ouvert un
axe de recherche original que l’on pourrait intituler « anthropologie
opérationnelle » (C’est un non-spécialiste qui s’exprime ici). Il avait
en effet écrit une espèce de manuel technique à l’usage des
développeurs en leur indiquant la démarche anthropologique de base
qu’il fallait mettre en œuvre dans la conception même du projet, si
l’on voulait s’assurer que le projet fonctionne ensuite et ne soit pas
automatiquement rejeté par les acteurs locaux auxquels il était
destiné.
Je pense qu’il mettait là le doigt sur une des raisons de la faible
performance de nombreux projets de développement. Il insistait
particulièrement sur la nécessité de prendre en considération ce qu’il
appelait le micropouvoir. Autrement dit, dans le moindre petit village
malgache, la personne qu’il ne faut surtout pas oublier, avant de
lancer un projet, c’est très souvent celle qui est la moins visible ou
qui a l’air la plus pauvre. Il nous montrait des exemples saisissants
qui nous amusaient à ce sujet.
D’une certaine façon, dans mes intérêts d’aujourd’hui sur le sol (ma
spécialité), je dois beaucoup à Emmanuel dans ma réflexion sur
l’importance de la prise en considération de la dimension culturelle
(au sens anthropologique) lorsque des alternatives de gestion des
terres (considérées dans un schéma occidental comme positives) sont
proposées au petit paysannat des pays du Sud.
Mon cher Emmanuel, on te regrettera, et je regrette de ne pas t’avoir mieux connu.
Christian Feller
Je n'ai pas vraiment connu Emmanuel Fauroux et n'ai pas travaillé avec
lui. Je l'ai rencontré deux ou trois fois dans des réunions et avais
beaucoup apprécié cet homme affable et simple toujours prêt à s'engager
sur de nouveaux projets.
Jacques Claude
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