Voyage AIDA en Alsace (14-17 septembre 2021)

LE PROGRAMME

Mardi 14 septembre
Arrivée des participants

Mercredi 15 septembre, Route des vins
Départ en car à 8 h 45
Eguisheim (plus beau village de France en 2018).
Ville au passé médiéval. Tour de la ville par le chemin de ronde.
Reprise du car à 10 h 45
Voegtlinshoffen : à 11 h visite de la cave du Viticulteur CATTIN
et déjeuner (buffet planchettes charcuteries-fromages  et dégustation)
dans la rotonde avec vue sur les vignobles.
Reprise du car à 14 h
Promenade digestive dans le village de Ribeauvillé :
visite du magasin de linge de maison « Beauvillée »
Riquewhir : visite des deux musées,
visite du plus beau magasin kitch « la féérie de Noël »
 descente de la rue principale pour reprendre le car.
Retour à l’hôtel

Jeudi 16 septembre Colmar
Départ en car à 9 h 15
Visite du musée Unterlinden et du retable d’Issenheim avec un conférencier,
Tour du centre ville dans le petit train afin de repérer les endroits que l’on souhaitera voir
Déjeuner d’une tarte flambée et d’un dessert au restaurant Pfeffel
Visite libre de la ville jusqu’à 17 h.
Retour en car à l’hôtel vers 18 h.
Assemblée générale  avant  le dîner .

Vendredi 17 septembre
Départ en voiture individuelle vers 9 h pour Kaysesberg
Visite libre des différents centres d’intérêt
Reprise des voitures à 11 h 45
Déjeuner au restaurant à
Turckheim
Suggestions après le déjeuner :
Tour de la ville, Cave viticole, Magasin d’usine Staub,
Petit parc à Cigognes.


LES PARTICIPANTS

Benoit & Elisabeth Antheaume  
Martine Bonnemaison
Jacques & Danielle Baldensperger     
Patrice Cayré
Jacques & Hélène Claude           
Chantal & François Conand     
Annie & Antoine Cornet      
Marie-Noelle Favier & Bruno  Gazeau             
Bernard & Marie-Pierre Guillot           
Denise Jarrige
Régis Menu
Jean-Paul & Catherine Rebert     
Pierre & Jacqueline Reynaud
Pierre  & Chantal Roger      
Hervé de Tricornot
Christian  Valentin

En raison d'un oubli généralisé nous n'avons pas de photo de groupe. Elle est remplacée par une photo prise par Catherine Rebert dans la salle de dégustation du viticulteur CATTIN (ci-dessus) et par un reportage de Christian Valentin sur la dégustation de tartes flambées au restaurant Pfeffel de Colmar (ci-après)
               

LES ORGANISATEURS

MERCI à:

 Catherine et  Jean-Paul REBERT pour une magnifique organisation  et pour leur persévérence aprés le report du voyage 2020 pour cause de coronavirus.

Jacques CLAUDE pour sa gestion financière efficace et rigoureuse (au centime près)





Mardi 14 septembre début de soirée.

Les voilà qui arrivent par couples, par groupes ou solitaires dans le hall lumineux de l’hôtel de l’Europe situé, pour être précis, 15 Route de Neuf Brisach, 68180 HORBOURG WIHR, c’est la proche banlieue de Colmar. Certains (les Cornet et Reynaud) se sont rencontrés par hasard, le matin même, devant la cathédrale de Besançon, à 178 km de là.  D’autres ne s’étaient plus revus depuis 44 ans et se reconnaissent au premier coup d’œil. Nous n’invoquerons pas les forces de l’esprit mais plutôt l’attirance pour la bière locale…
Ils sont venus d’un peu partout et même d’assez loin : du Tarn, de Bretagne, du midi, et bien sûr, de Paris.


Catherine impeccablement soutenue par Jean-Paul et leur fille qui, tiens, habite précisément à Colmar, ont bien fait les choses : une enveloppe contenant un descriptif détaillé du séjour nous est confiée à la réception de l’hôtel. Les chambres sont vastes et le service respecte strictement toutes les consignes de sécurité. D’ailleurs nous sommes tous vaccinés ; vieille précaution habituelle chez les savanturiers. 


Le pâté en croûte et le filet de sandre nous entraînent lentement vers une belle nuit, éreintés par l’émotion des retrouvailles.




Mercredi 15 septembre: Route des vins

Pour cette journée, le voyagiste nous avait proposé un bus décapotable. Aprés quelques hésitations,  en raison de prévisions météorologiques  peu engageantes, la proposition a été acceptée.
Ce choix était le bon car ce n'est qu'en fin de journée qu'il a fallu refermer le toit ouvrant.

Le programme affichant la route des vins, Catherine, un peu méfiante, avait prévu de suivre le car en voiture pour ramener au besoin les intempérants.  Rassurez vous, elle a roulé seule !
 
Premier arrêt: EGUISHEIM: Village au passé médiéval (plus beau village de France en 2018 et village préféré des français en 2019). Les 3 châteaux d’Eguisheim sont trop loin pour y aller à pied. Nous faisons le tour des remparts par l’intérieur. Excellente mise en condition : colombages à gogo, peut-être un peu trop propret, trop léché, trop photogénique mais quel ensemble bien vivant.





Suivant les recommandations du descriptif, nous visitons l’église dédiée au pape Léon IX, le seul pape alsacien, et admirons la vierge ouvrante du 14ème siècle : les deux charnières découvrent la poitrine pour une vision édénique du cœur palpitant.
Les enseignes ballotent le coq rouge, les grappes dorés de raisin mais surtout et bien sûr, les cigognes hiératiques. Les queues de lion dominent d’orange les jardinières.
Pas de course pour arriver à 10h45 précise au parking des cars où un chauffeur affable nous amène par le chemin des écoliers jusqu’à Voegtlinshoffen.


Second arrêt: VOEGTLINSHOFFEN, petit village surtout remarquable par sa cave de vins d’Alsace, la cave Cattin ! Nous pouvons admirer une vue de la plaine d’Alsace qui s’étend jusqu’à la Forêt Noire avant qu’une petite pluie ne brouille le paysage.

Mais l’intéressant, c’est les caves. D’abord les foudres de chêne de 4 à 5000 litres, tapis dans l’ombre et suintant leurs aldéhydes capiteux. Puis la production moderne pimpante d’inox martelé et de cadrans à température.

Notre charmante guide est un peu dépassée par les questions et les commentaires. Il n’y a pas plus savant et curieux que ces vieux chercheurs… Il nous reste ensuite une bonne heure et demie pour une dégustation sérieuse, du crément au pinot noir, accompagnant un copieux repas de planchettes charcuteries-fromages et
Kougelhopf glacé.

Sans que l’on s’en aperçoive, les carnets de commandes se sont remplis, et par un effet de vases communicants, le coffre du car rouge aussi.

          

Troisième arrêt: RIBEAUVILLE.

Nichée au creux d’un vallon, la Manufacture d’Impression sur Étoffes affine depuis plus de deux siècles son savoir-faire.

Synonyme de luxe, de qualité et de tradition, la marque Beauvillé s’impose comme le must des nappes et du linge de maison imprimés, en France mais aussi en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Russie … dans les plus grandes ambassades, les meilleurs restaurants et chez tous les amateurs de belles matières comme chez Catherine Deneuve.

Nous avons le privilège d’être cornaqués par le patron lui-même, excellent présentateur d’un film tourné dans les usines. C’est beau mais nos retraites misérables ne nous autorisent pas à faire des folies, surtout après la mise à sac de chez Cattin.



Quatrième arrêt: RIQUEWHIR
La journée n’est pas finie car nous avons rendez-vous à Riquewhir à 16h30 avec les bénévoles de l’association d’histoire et d’archéologie.
Au pied des remparts, une agressive cavale nous fait de l’œil ; elle est hélas en bronze.


Il pleut ; le ciel gris met en valeur les crépis extravagants des maisons : du bleu canard au rouge boucher, du vert bouteille au cassé crème et ces camaïeux de beiges…

Nous découvrons quelques coins pas ordinaires comme la maison des légendes en face du cerf bondissant


Notre troupe se divise en 2 groupes égaux pour visiter les musées de la ville. L’un suit le volubile président de l’association.
Il nous entraine dans la tour des voleurs et n’a de cesse de nous expliquer, sans épargner le moindre détail, tous les supplices que pouvaient subir les malfaisants, femmes ou hommes, avec une préférence marquée pour l’estrapade.
L’autre groupe grimpe les rudes degrés de la tour Dodler, datant de la fin du VIII ième siècle, qui faisait à la fois office de porte d’entrée, d’épouvantail pour les assaillants, de point de rassemblement pour les habitants et de beffroi.


A chaque étage sont présentés quelques us de la ville : les équipements des premiers pompiers, une collection d’armes…  La petite cloche à son sommet, refondue en 1842, porte l'inscription : "C'est la joie, c'est l'alarme que mon son produit ; du jour j'annonce le vacarme et le repos de la nuit".

Devant la fontaine, le guide nous présente la pierre et l'arceau de fer qui servent à déposer les hottes utilisées pour transporter le raisin et le vin et en mesurer la contenance exacte avec l'eau de la fontaine.


       






A la sortie visite incontournable plus beau magasin kitch « la féérie de Noël ».

Puis descente de la grand-rue sous un fin crachin qui ne nous empêche pas d’admirer de magnifiques colombages et encore des enseignes cigognes. On peut se demander pourquoi cet oiseau détritivore fait la devanture des restaurants !

Au XVIème siècle, on attribuait à la cigogne l'invention de la seringue : “ Quand elle se sent grevée par trop manger, la cigogne prend de l'eau dans son bec qu'elle met en son corps par le fondement pour amollir la matière qui est trop dure dans son corps et par ce, elle se purge »
N’oublions pas comment fût crée la cigogne : « Le blanc est celui des fleurs des cerisiers et des pommiers d’Alsace. Leurs pattes et leur bec ont la couleur pourpre du soleil couchant.
A leur retour de migration, elles virent les plaines d’Alsace ruinées par la guerre et demandèrent à Dieu si elles pouvaient porter le deuil, ce qu’il refusa. Il leur permit juste de tremper le bout de leurs ailes dans le noir de la tristesse et du désespoir, ce qu’elles firent ».

 Le soir, comme c’est drôle, nous avons eu en déssert, pour la deuxième fois de la journée, du Kougelhopf glacé alors que je n’en avais auparavant jamais entendu parler ; une découverte bien goûteuse.


   



Jeudi 16 septembre: COLMAR

A 9h30 le car nous dépose à quelques minutes du musée qui est au programme de ce matin. Dans un bel élan, chacun ouvre son portable pour guider le groupe ; malgré ce on y arrive très vite.
 
Le vieux monastère dominicain construit dans les années 1260, laissé à l’abandon mais remis en état pour partie en 1847, nous accueille.
Les formalités covid sont un peu longues à l’entrée mais la bonne humeur règne, normal.

Équipés d’écouteurs, nous suivons une guide sobre et captivante dans l’église du couvent. Elle nous apprend au passage qu’Unterlinden signifie : « sous les tilleuls », on imagine bien les moines, puis les moniales, puis les lanciers, après la révolution, prendre le frais sous ces grands arbres.  




L’église abrite le magnifique retable provenant du monastère des Antonins à Issenheim, au sud de Colmar. Ces moines luttaient contre l’ergot du seigle, le mal des ardents.

La guide nous présente tout d'abord un modèle réduit de ce retable  à double volets, conçu pour permettre trois visions différentes. Il a été peint par Matthias Grünewald entre 1512 et 1516. Bon d’accord, il n’est pas tout à fait réhabilité. Certaines sculptures antérieures (1490) de Nicolas de Haguenau ne sont pas encore revenues de chez les restaurateurs, mais ce n’est pas indispensable pour en admirer la composition, la facture, le coup de pinceau, les élans, et pourquoi pas la magie mystique qui se dégagent de l’ensemble.

L'oeuvre est astucieusement présenté en plusieurs panneaux pour que tout le monde puisse avoir, avec un petit effort d’imagination, une vue de son ensemble. Le retable a été cachée jusqu’en Périgord pendant la guerre de 40-45.


Un passage souterrain, les anciennes caves, rejoint l’autre aile du musée. On s’arrêtera longuement devant le char de la mort, tiré par treize squelettes de chevaux, vaste toile (190x335 cm) du peintre strasbourgeois Théophile Schuler (1848), inspirée des danses macabres.

Nous n’avons pas beaucoup de temps pour rejoindre le restaurant Pfeffel et sa fameuse flammekueche, la tarte flambée. Pour éviter une longue queue à l’extérieur en attendant la vérification des "passanit", la responsable du restaurant a suggéré à Catherine de regrouper en un document unique nos noms, prénoms, n° de téléphone et QR code ? Ça a très bien marché, c’est la différence entre administration (le musée) et privé.


La recette de la flammekueche

Pâte à pain (ou à pizza) 150 g; Fromage blanc  40% 100 g; Crème épaisse 40% 10 cl
Farine: 1 c à café; Huile: 1 c à café; Lardons très fins: 100 g; Oignons émincés très finement: 100 g; Poivre et très peu de sel, un soupçon de muscade
1. Préchauffer le four en chaleur tournante ou en fonction tarte à 250°C (thermostat 8).
2. Étaler (ou réétaler la pâte si vous l'avez achetée en rouleau) le PLUS FINEMENT possible, idéalement sur un support car vous ne la transporterez plus. Cette partie est la plus fastidieuse mais c'est la garantie d'une vraie tarte flambée.
3. Dans une jatte, mélanger la crème, le fromage blanc, la farine, l'huile, le poivre, le sel et la muscade.
4.  Foncer la pâte étalée. Garnir de lardons et des rondelles d'oignons.
5. Mettre au four et surveiller la cuisson.








  
Aprés le repas, en parfaits toutouristes, nous prenons le petit train digestif. En 20 minutes, sous un léger crachin, il va nous faire parcourir le centre de Colmar sur une trajectoire splendidement tortueuse et cahottante.

Le quartier des tanneurs, de la poissonnerie, le marché couvert, la petite Venise, le Koïfhus, la maison Pfister, celle des Têtes, la collégiale Saint-Martin… On regarde aussi les passants, qui nous regardent en songeant que l’on va vite changer de rôle.

Après avoir mis pied à terre, tout le monde s’est dispersé avec ses priorités. Pour notre part, sans plan préconçu, nous désirions découvrir la vie de la ville, sentir l’ambiance, à notre rythme, en nous baladant au hasard, le plan de l’office du tourisme à peine sorti de la poche.
A la recherche éventuelle du kouglof idéal.


Après quelques mètres nous sommes devant cette maison en brique ornée de 105 masques grotesques, l’ancienne bourse aux vins.

Juste en face, au fond d’un magasin qui me semble indispensable à tout enthousiaste de la cuisine locale, se cache le musée Hansi, les œuvres du dessinateur qui a immortalisé le couple d’Alsaciens, grand nœud noir et chapeau rond.



 
Alors que nous jouons joyeusement notre rôle de figurants dans ce décor qui rappelle quelque fois Disneyland, nous passons un peu indifférents devant une église jaune triste.
L’air de rien, c’est l’église des dominicains, (ils étaient partout) qui contient aussi un incroyable retable.
La Vierge au buisson de roses, retable sur bois de 1473, peint par Martin Schongauer. La Vierge à l'Enfant est assise dans un jardin orné de végétaux et d'oiseaux, surmontée de deux anges portant une couronne. Pour les passionnés, notre « expert » a identifié facilement tant ils sont croqués avec naturel : un pouillot fitis, deux chardonnerets, une mésange charbonnière, un couple de pinsons des arbres, un rouge gorge, et un moineau domestique mâle.

Dans un coin de l’église une vierge dorée écrase le serpent tenant dans sa gueule une branchette avec une pomme, entourée par deux têtes d’angelots grotesques. Le filet de python aux pommes est une recette qu’au moins quatre d’entre nous ont essayée au début des années 70…




     





En continuant notre promenade nous croisons un magnifique attelage, symbole du tri sélectif et du recyclage de la matière organique. Les chevaux sont équipés d'un panier molletonné placé sous leur queue !

La marche assoiffe, c’est avec plaisir que nous prenons un verre de bière locale ou de pinot blanc sur une terrasse du marché couvert qui donne sur un canal.
Attention les têtes, forcément, les touristes en barque doivent se plier en deux pour passer sous les ponts !

Puis nous regagnons l'hôtel ou nous attend l'Assemblée Générale suivie de la traditionnelle choucroute et une "forêt noire" mousseuse et onctueuse.

(Le compte-rendu de l'AG est disponible à la section "compte-rendus des AG"  de la page "archives" ) voir



Vendredi 17 septembre:   KAYSERSBERG et TURCKHEIM 

Hélas, ce matin nous plions bagages et reprenons nos voitures, fini le confort du car de promenade et le transport à destination.

Mais il n’est pas difficile d’arriver à Kaysersberg, village préféré des français en 2017. Depuis le début de cet événement médiatique, en 2012, les départements du Grand Est se sont taillé une jolie réputation : Eguishem était premier en 2013, Huspach en 2020, Andiau et Mittelbergheim deuxièmes en 2014 et 2018. On se demande pourquoi Riquewihr n‘a été classé que sixième en 2012…

Lorsque je vous aurai rappelé que la majorité des maisons et des monuments sont du XIV ième au XV ième siècle et qu’ils sont tous comme neuf, vous comprendrez que je ne vais pas abuser des superlatifs !


Le texte de présentation détaillé de la ville fourni par Catherine (3 pages et un plan) nous scotche pour des heures.
Certains partent tout de suite à l'aventure, d'autres prennent le temps de lire soigneusement le texte de Catherine avant de se lancer dans des lieux inconnus.
 
Ils ont tort d'attendre car tout est magnifiquement organisé pour l'accueil des touristes. On peut pêcher en pleine ville et le tri sélectif est  particulièrement soigné.
Tout est parfait, promenez-vous n’importe où, c’est un régal.
Les appareils photo chauffent. Le munster peut être aux noix ou aux truffes.


                 


                 

L'église paroissiale Sainte Croix est datée des années 1227-1230 pour ses parties les plus anciennes. 
Dès l'entrée, on est frappé par la poutre de gloire et son calvaire.
Le Christ mesure 4,25m, les statues de la Vierge et de Saint Jean, 2,60m

Le retable occupe la largeur du cœur. C'est,un chef-d'oeuvre de la Renaissance. Exécuté en 1518, il retrace la Passion du Christ en 14 tableaux. Les statues de Sainte Hélène, au centre, Saint Christophe portant l'enfant Jésus à gauche et Sainte Marguerite à droite couronnent l'ensemble.



La cigogne solitaire et solidaire sur la tour Kessler nous rappelle la légende des Kindelsbrunnen : « Sous la Cathédrale de Strasbourg, il y avait autrefois un lac.

C'est là que barbotaient et s'amusaient les âmes des enfants qui attendaient de venir au monde.
Sur ce lac, vivait également un gnome. À l'aide d'un filet d'or, il attrapait délicatement les âmes des bébés.
Il les donnait ensuite à la cigogne.

Pour passer commande de bébé, les futurs parents doivent déposer quelques morceaux de sucre sur le rebord des fenêtres de leur maison ; la cigogne lâche son colis lorsqu'elle se saisit de la friandise ».



 A midi, l’auberge du veilleur de Turckheim nous propose son fameux coq au vin blanc d’Alsace accompagné de spaetzles maison. La serveuse attentive a mille bras pour nous servir les boissons à gogo, merci monsieur notre trésorier.

La fin du repas marque la fin officielle du voyage.
Rendez-vous à l'année prochaine.










Réalisation: les deux Pierre


Pierre Adrien Reynaud pour le texte

Pierre Armand Roger pour la mise en page

avec les photos mises à disposition par les participants

Les photos ne sont pas protégées et vous pouvez les copier sur votre disque dur.
Elles sont en format Gif 72 DPI (définition pour affichage des sites web)
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